Soupirer après l’émerveillement

Si nous ne nous sentons pas émerveillés de temps en temps, nous passons à côté d’un aspect vital de ce qu’Il est, Dieu.

Allez, fais un peu marcher ton imagination et suis moi…

Nous sommes des plongeurs et nous nous tenons au fond de l’océan. Nous levons la tête et voyons quelque chose nager au-dessus de nous qui nous stupéfie. C’est aussi grand que trois bus mis bout à bout et pèse plus de 181000 kg. Sa langue pèse aussi lourd qu’un éléphant.

Une baleine bleue, le plus gros animal qui existe !

Pas de panique : ça ne mange pas les plongeurs. Chaque jour, une baleine engloutit 3628 kg de krill, une petite créature en forme de crevette. L’apport énergétique de tout ce krill équivaut à 32000 hamburgers. Je ne sais pas si les baleines prennent des frites avec ou pas.

Tous les deux, nous sommes là, à penser : « Ouah, incroyable ! Oh là là ! C’est magnifique et effrayant. » Les experts disent qu’il s’agit d’un gentil géant, qui n’est pas dangereux. Je le sais, et toi aussi, mais nous restons quand même à distance respectueuse au cas où elle éternuerait ou attraperait le hoquet (ou aurait envie d’aller aux toilettes.)

Nous sommes subjugués, étonnés et un peu effrayés. Voilà ce qu’est l’émerveillement. En tout cas, une part de l’émerveillement.

Stupéfait par les merveilles de Dieu

Nous soupirons après l’émerveillement. Comme un pigeon voyageur ressent le besoin de retourner chez lui et comme le saumon nage jusqu’à l’endroit où il est né, quelque chose en nous soupire après le Ciel. Ou, plus précisément, désire retourner à Dieu, notre source d’émerveillement. Il nous a créés pour Lui et notre place est avec Lui.

Je crois que les merveilles de Dieu comportent de nombreuses couches et, quand nous grandissons dans notre connaissance de Lui, nous sommes de plus en plus émerveillés. Un peu comme un peintre qui dessinerait une image en noir et blanc et y reviendrait ensuite pour ajouter des détails. Encore après, il saisirait son pinceau et sa palette pour y ajouter des couleurs incroyables.

L’émerveillement explose comme un feu d’artifice du 14 juillet quand nous voyons Dieu tel qu’Il est. Tel qu’Il est ? En tout cas, tel que notre révélation nous permet de Le voir, en fonction de là où nous en sommes dans notre marche avec Lui. Le Seigneur construit cette révélation tout au long de notre vie. Regarde autour de toi !

Des créateurs de merveilles

Je crois que beaucoup d’architectes de cathédrales, au Moyen Age, ont tenté de refléter les merveilles de Dieu dans leur bâtiment.

L’émerveillement vient à travers Sa Parole, la Bible, quand l’Esprit la rend vivante.

Parfois, il jaillit de façon inattendue d’une révélation accordée par l’Esprit Saint.

Il se manifeste à travers les expériences de notre vie, quand nous voyons Dieu en action. Comme ça a été le cas pour Pierre lorsqu’il a fait une pêche miraculeuse sur la parole de Jésus qui lui a ordonné de jeter son filet de l’autre côté du bateau, par exemple.

Parfois, nous voyons un aspect des merveilles de notre Dieu chez un frère ou une sœur et notre souffle est coupé parce qu’Il se révèle à travers leur vie.

Cela peut aussi être une réaction à un miracle.

« ‘Je te le dis, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi !’ Aussitôt, l’homme se leva devant tout le monde, prit la civière sur laquelle il avait été couché et s’en alla chez lui en louant Dieu. Tous furent frappés d’étonnement. Ils louaient Dieu, remplis de crainte, et disaient : ‘Nous avons vu aujourd’hui des choses extraordinaires !’ » (Luc 

Quoi d’autre ? L’émerveillement dans les petites choses

Quand j’étais enfant, parfois, le bleu du ciel me donnait les larmes aux yeux. Le vent de novembre murmurant dans les pins m’émouvait aussi.

Cela peut sembler idiot, mais je crois que je ressentais une point d’émerveillement en regardant le vieux chien de chasse de Papa quand j’étais tout petit. Je sais que je le ressentais lors du premier froid de l’automne qui mettait un terme à la chaleur étouffante de l’été.

Je le ressentais dans l’amour évident de Grand-mère Deloney.

De grands tourbillons de poussière dans les plaines africaines remplies d’animaux sauvages ont fait vibrer une corde sensible dans mon cœur quand j’ai visité le Kenya.

Seth Godin a dit : « L’émerveillement est un choix et nous pouvons le trouver si nous le cherchons. »

Souvent, l’émerveillement nous surprend. Parfois, nous le trouvons juste devant nos yeux si nous les ouvrons et que nous regardons. Mais, où qu’il soit, qu’il nous surprenne ou se trouve juste devant nos yeux, nous en avons désespérément besoin si nous voulons comprendre la splendeur de notre Dieu… et satisfaire le profond désir qui se cache en nous.

« Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. 

Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour » (Luc 7 :11-17).

Au plus profond de nous, quelque chose soupire après l’émerveillement, après une merveille qui dépasse les choses de ce monde, qui répond à un frémissement de notre âme. Laisse Dieu ouvrir tes yeux aux merveilles qui t’entourent. Laisse l’émerveillement te rapprocher du Seigneur Jésus.