La pire et la meilleure manière
Ah ! Mon seigneur, comment ferons-nous ? Il répondit : Ne crains s point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux » 2 Rois 6/15-16
Comment allez-vous commencer votre journée ? Vers quoi tourner vos premières pensées ? Généralement vous ressemblez, comme nous tous, au serviteur d’Élisée. Vous pensez à vos soucis si nombreux, à vos problèmes non moins nombreux, aux difficultés que cette nouvelle journée annonce déjà ; vous pensez à cet entretien avec votre chef de service tout à l’heure, à cette convocation au tribunal ou encore à ce rendez-vous chez votre médecin… Vous avez à peine ouvert les volets que vous apparaît une troupe nombreuse et bien armée, décidée à vous nuire ! C’est la pire manière de commencer la journée, vous le savez bien, mais qu’y pouvez-vous vraiment ?
La même journée commence pour Élisée, mêmes difficultés, même adversité, mais telle est la bonne manière de commencer la journée ! Pensez au Dieu qui ne vous a jamais laissé tomber et qui ne le fera pas davantage aujourd’hui, aux solutions de Dieu, celles qui vous font justement défaut. Souvenez-vous que sa bonté et sa fidélité dans toute la Bible vont de pair ! Confessez que même si vous ne voyez pas comment vous allez pouvoir vous en sortir, Dieu, lui, voit bien comment il va s’y prendre avec vous d’une part, et avec votre adversité d’autre part !
On suppose (les fruits sont là pour étayer cette supposition) qu’Élisée avait déjà passé du temps avec son Dieu, dans sa communion, dans sa parole et dans la prière. La piété n’est pas une option de vie, une éventualité, mais je dirais une saine obligation, dans le but de bien affronter notre adversité et de vaincre immédiatement ; qu’elle sache à qui elle a affaire avec vous ! Vous appartenez à Jésus-Christ et c’est lui qui combat pour vous ! Allez en paix !
Une confession pour aujourd’hui
Je décide de bien commencer cette journée et toutes les suivantes en pensant a ta bonté, à ton secours miraculeux, à ta fidélité et à ton amour pour moi. Je ne laisse plus aux circonstances, aux autres, aux sentiments, le droit de diriger ma vie, de l’influencer vers ce qui est systématiquement effrayant, négatif et démoralisant. Jésus, ma vie t’appartient, je m’en souviens ce matin et je vais y penser toute au long de cette journée.
