LA SOIF DE DIEU
En France, la plupart des
gens ont une religion, qu'ils pratiquent plus ou moins. Pour ce qui
me concerne j'ai aussi reçu l'enseignement religieux et,
tout enfant déjà, j'ai cru qu'il y avait un Dieu. Je
me souviens très bien, j'avais 10 ou 12 ans et je croyais
dans mon coeur, qu'il y avait un Dieu Créateur. Si jeune,
j'éprouvais beaucoup de joie à admirer la nature, les
fleurs, les montagnes, la mer, etc ... Vers l'âge de 14 ans,
je n'acceptais pas l'idée, tant enseignée dans nos
écoles, d'un homme descendant d'un primate. En mon fort
intérieur, j'étais certaine que les êtres
humains donnent naissance à des êtres humains, et que
les animaux donnent naissance à leurs semblables selon leur
espèce.
Par la suite, nous étudiions les guerres
de religion, et j'étais affectée par les
comportements des hommes religieux. L'idée de Dieu me
poursuivait, je me posais beaucoup de questions : la vie, la
mort, après la mort ? ? Quand je considérais
le ciel .... les nuages, les couchers ou les levers de soleil, les
étoiles, j'étais impressionnée par cette
immensité. Quand je pensais à cet infini, à
toutes ces galaxies, j'en avais le vertige et je me disais :
« alors, on vit, on meurt, notre vie sur terre est de
quelques années ... mais après ? ? »
« Y a t il finalement un Dieu ou n'y en a t il pas ?
Où est le but de la vie ? » J'ai fréquenté
l'église officielle jusqu'à mes 20 ans, puis
brusquement j'ai tout laissé tomber.
A cette époque-là,
mon coeur était assoiffé d'amour .... et je
commençais à descendre une pente dangereuse ....Cette
descente s'est poursuivie pendant 6 ans, jusqu'au moment où
plus rien ne m'intéressait dans la vie.
Pourtant,
j'avais de bons parents, qui s'aimaient, qui s'entendaient bien,
j'avais aussi un bon travail dans une grande entreprise, mais dans
le fond de mon coeur, je n'entrevoyais rien qui puisse combler mon
coeur. Même la musique classique que j'aimais beaucoup ne
m'apportait plus ce que j'en attendais. C'était des joies
éphémères.
De plus, la vie que j'avais
menée en 6 ans, ne m'avait laissé que des blessures
et des meurtrissures et un dégoût de moi-même
difficile à rejeter et à oublier. J'avais au fond de
mon coeur une conviction profonde de ne pas faire ce qui est bien.
Et souvent, je disais en moi-même : « s'il
existe un Dieu, juste, pur et bon, il ne doit pas être
d'accord avec mon comportement ». J'avais également
une peur terrible de mourir.
Je cherchais la vérité
et l'amour auprès de mes semblables et j'étais
toujours déçue ...jusqu'au jour où, en dépit
de circonstances très défavorables, j'ai été
invitée, pour faire plaisir à une parente, à
aller écouter la Parole de Dieu. C'était tout simple,
dans une salle de réunion, on prêchait l'évangile.
Je
ne me souviens plus exactement du thème de la prédication
de ce jour-là, mais combien j'ai ressenti la vérité
dans les propos du prédicateur. De même, les chants
qui étaient interprétés étaient si
beaux, et leurs paroles si vraies ! Elles décrivaient
si bien les angoisses et les questions du coeur que j'en ressentais
beaucoup d'émotion.
A cette toute première
réunion, la conviction en mon fort intérieur de
l'existence de Dieu était imprimé comme un sceau. A
ce moment-là, j'ai réalisé dans mon esprit que
j'allais commencer une « aventure » dont je
ne mesurais pas encore l'impact ni la portée qu'elle aurait
dans ma vie.
Dès la fin de la réunion, je me
suis procurée une bible (La Parole de Dieu) pour une somme
modique et j'ai commencé à lire dans ce livre.
J'avais une grande soif de connaître ce qu'il y était
écrit. J'ai commencé par la Genèse et me suis
arrêtée dans les premiers chapitres, car je n'y
comprenais rien, j'ai alors ouvert le livre de l'Apocalypse, et là
j'ai ressenti une grande peur ! Car l'état dans lequel
se trouvait mon âme à ce moment-là,
m'apparaissait, sans espoir et totalement perdu.
Je posais
beaucoup de questions aux fidèles de cette église et
on m'a conseillé de lire l'évangile selon Jean pour
commencer. J'y découvrais un Dieu plein d'amour, plein de
pardon, plein de compassion et les paroles m'allaient droit au
coeur.
Je commençais donc une recherche profonde, je
lisais cette parole avec beaucoup d'assiduité, j'assistais
aux réunions de cette église et j'écoutais
avec avidité tout ce que j'entendais. J'étais très
vite convaincue que c'était là le chemin, et la vie
véritable. Je commençais à comprendre le plan
de Dieu. Il avait envoyé son Fils Unique Jésus Christ
pour que je puisse être pardonner, rétablie, restaurée
et épanouie. Dieu avait tout mis en place pour que sa
créature puisse « rencontrer » son
Sauveur et .... j'étais une de ces créatures ... et
il m'aimait ! Quel bonheur, quelle joie. Par moment lorsque je
lisais Sa Parole, j'avais l'impression que Dieu me parlait à
moi-même personnellement. C'était extraordinaire !
(Et ça l'est toujours après 25 ans ! !).
Et
puis un jour, pleinement consciente et lucide, et désireuse
de connaître encore davantage ce Sauveur et ce Seigneur, je
décidais d'accepter l'alliance qu'il me promettait et de
signer pour ainsi dire le contrat merveilleux qu'il me proposait.
C'est donc en pleine connaissance, en ayant pesé le pour et
le contre que je « m'engageais » avec Lui !
Dès l'instant où cette décision était
prise, il se révélait à mon coeur et une
grande joie, une grande assurance et une grande paix pénétraient
en moi.
A partir de ce moment-là tout à
basculer. J'étais sûre de l'existence de Dieu, j'étais
sûre qu'il m'aimait, j'étais sûre que l'alliance
qu'il avait contracté avec moi et dont il avait « payé »
toutes les clauses, était une alliance inébranlable,
solide et certaine.
Cher ami lecteur, chère amie
lectrice, je conclurai ce témoignage par quelques versets
qui je l'espère vous encouragerons à connaître
le Véritable et à le rechercher :
« Car
Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils
Unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais
qu'il ait la vie éternelle » Jean - Chapitre 3
verset 16.
« Jésus lui répondit :
Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nul ne vient
au Père que par moi. »
Jean - Chapitre 14
verset 6.
« Il n'y de salut en aucun autre, car il
n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné
parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés »,(et
ce nom c'est le nom de Jésus) Actes des Apôtres -
Chapitre 4 verset 12
«Venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du
repos »
Evangile selon Matthieu, chapitre 11 verset
28.
Que Dieu vous bénisse ! !